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Paradoxes d'un été

Liée à l’art performance, je m'arrête ici sur les actes éphémères d’une saison, rassemblant quelques moments et actions propres à ma performance. Je renchéris des moments choisis, ils prennent ici une autre forme éphémère. Fugitive.

           Ô temps d’un long été
                     saison passée et souvenir  
                                 la performance ramène un tout à la surface.

Au sein de ma pratique artistique existe un fil conducteur qui revient inlassablement. Ma pratique pose des questions (peut-être sans réponse) qui sont de nature personnelle, historique et politique, usant des approches qu’il me faut constamment réactiver et réévaluer.

Sans m’adresser à l’ensemble des phénomènes de la saison estivale, je renchéris dans Paradoxes d’un été des moments passés qui cohabitent; symboliquement m’habitent et m’animent, demeurent spécialement vivants à mon égard. Ces moments sont à la fois physiques et métaphysiques, résidant entre la perception et la réalité, entre la réalité et la fiction. Le visiteur de ce projet-ci sur le Net est invité à se sentir présent et actif, à valoriser ces phénomènes contradictoires, imbibés de présences et d’absences, antérieur et actuel. C’est là aussi le sujet dont parle le journaliste Jérôme Delgado dans un article ayant fait la une du journal Le Devoir, le 4 août 2015, intitulé: "L'art invisible pour reprendre la ville". Il qualifie ces Performances invisibles « d'aussi discrètes que puissantes ».
Exécutant des actions simples et privées dans des espaces publiques, j’invite ici mes visiteurs virtuels non seulement à interpréter ces moments, mais à s’y lier et les parfaire. Je les invite aussi à me faire part de leurs intérêts, souhaits, explications, recherches, etc...,  à m’envoyer leurs commentaires à l’adresse: eveline@evelineboudreau.com

C’est dire que les visiteurs de mon projet ont la possibilité de reprendre à leur tour ma démarche, une communication qui se veut liée à la nature. Ici, l’art et la nature cohabitent dans une économie de moyens, tout comme de nombreux dialogues silencieux qui s’inscrivent de plus en plus, eux, dans nos vies quotidiennes.